La Sinfonia de Berio et la Symphonie n°1 de Mahler mises en regard

(Berio, Malher)

Dans la Sinfonia, avec l’aide du groupe Synergy Vocals, Michel Tabachnik se refuse à toute orgie sonore. Le discours est extrêmement structuré, clair et lisible. Les voix, loin d’être surexposées, sont telles un instrument supplémentaire de l’orchestre, dans l’esprit originel que le compositeur désirait (« sinfonia » : jouer ensemble). […] Michel Tabachnik traite l’oeuvre non plus comme un joyeux happening des années 60 mais comme un « monument » du répertoire, un grand classique de la littérature pour orchestre. Effectivement, plus de 40 ans après sa création, il était temps de porter un tel point de vue sur la Sinfonia. (Maxime Kaprielian, ResMusica, 19 mai 2013)