(Stravinsky - Bartok)
Quant à ce fameux “Sacre” – récemment gravé par l’orchestre pour son pro pre label – il connut une version électri sante quoiqu’inédite, à plus d’un égard. En effet, plutôt que de surligner le caractère inexorable et scandé de ce rituel ancestral (imaginaire), Tabachnik opta pour une sorte de d’effervescence organisée, traduite à travers des tempos modérés – mais dynamiques – une grande liberté des pupitres et un travail prodigieux des timbres; ce qui fit glisser le drame, plutôt cruel, du côté du festin sonore, surabondant et savoureux. (Martine D. Mergeay, La Libre Belgique, 13 mars 2013)