Un petit million de personnes (et plus de douze millions de téléspectateurs scotchés à leurs postes de télévision) s’est massé sur les Champs-Élysées pour rendre un ultime hommage à Johnny Hallyday, un « Héros National Français », dira le président Macron.Sept ou huit centaines de personnes ont assisté à l’oraison funèbre rendue à Pierre Boulez dans l’église Saint-Sulpice. Aucun discours du gouvernement.Pas de doute, Allumer le feu de Hallyday a drainé plus large que le Pli selon Pli de Boulez.Pour un gala de Johnny au Stade de France, cinquante mille personnes se précipitaient.Quand on joue un programme dévolu aux Beethoven d’aujourd’hui, rassembler mille personnes est une prouesse.Pourquoi ce décalage ? Pourquoi cet écartèlement? C’est à quoi ce texte tente partiellement de répondre
Michel Tabachnik est l’auteur de plusieurs livres, des essais sur la musique et des romans de pure fiction.Il est un compositeur et chef d’orchestre reconnu. Il a dirigé les orchestres les plus prestigieux, en Europe, en Amérique, en Extrême-Orient. Il fut un ardent défenseur de la musique actuelle qu’il a promue dans le monde entier. Il a créé entre autres une douzaine d’œuvres de Iannis Xenakis.
Création de Sumer avec Gautier Capuçon à la Filature de Mulhouse
Michel Tabachnik et Gautier Capuçon lors d'une répétion de Sumer
À la tête de l’orchestre de Mulhouse, Michel Tabachnik a créé son concerto pour violoncelle Sumer le 20 et 21 décembre 2020. Spécialement écrit à l’attention de Gautier Capuçon, le célèbre violoniste français a naturellement été le soliste de l’œuvre du compositeur et chef d’orchestre suisse.
Voici un bref extrait de la critique parue à cette occasion dans L’alsace du 28 décembre : « Au début, le chaos. Quelques bribes remontent à la mémoire et la voix du violoncelle déchire, en quelques tenues et puissantes, l’épais rideau qui masque d’antiques réminiscences.
Michel Tabachnik dirige le Budapest Festival Orchestra 2019
Voici quatre extraits du concert dirigé par Michel Tabachnik le 18 janvier 2019 au Budapest Festival Orchestra.
Deux extraits de Don Juan op. 20 de Richard Strauss et deux autres du Prélude et Liebestod de Tristan und Isolde de Richard Wagner.
Benjamin, dernière nuit, une réussite
Voici quelques extraits de la critique de Diapson de Walter, Benjamin, opéra composé par Michel Tabachnik sur un livret de Régis Debray dont la première a eu lieu à l'Opéra de Lyon :
A Lyon, le premier opéra de Michel Tabachnik est une réussite
Epoustouflants tableaux polyphoniques
Spectacle visuellement parfait
il est rare que tous les ingrédients soient réunis sur de telles hauteurs pour une création
Retrouvez la critique de Diapason dans son entier ici. Plus d'extraits ici.
Ma rhapsodie, le dernier livre de Michel Tabachnik
Dans cet ouvrage traversé par la passion de l’art et de la vie, il est bien sûr beaucoup question de musique : le compositeur et chef livre des pages captivantes sur la répétition d’orchestre, et plus généralement sur le fonctionnement de cette « société idéale ». Il évoque les œuvres et les musiciens qui ont le plus compté pour lui : Xenakis, Boulez, Markevitch, Karajan… L’ouvrage donne à lire également des considérations philosophiques et esthétiques, qui éclairent d’un jour nouveau la démarche du musicien. Des souvenirs personnels, enfin, racontés avec l’intelligence et la sensibilité qui sont les siennes, et qui ne manquent pas d’être marquées par la terrible affaire qui a bouleversé sa vie.
Confession intime, savante, tragique, émouvante, et souvent drôle, d’un Tabachnik humaniste qui nous offre un hymne à la vie et à son mystère, que pour lui seule la musique est capable d’exprimer.
4ème de couverture.
Critique parue dans Diapason en septembre 2016
"Ce sont surtout les reflexions philosophiques, spirituelles et scientifiques, qui permettent d'appréhender les convictions qui animent l’interprète et le créateur à travers des développements sur Jung, Nietzsche, la Kabbale. Autant de references philosophiques qui témoignent d'une grande curiosité et d'une vaste culture."
Benjamin, dernière nuit 4 extraits
4 extraits vidéos de la création en mars 2016, de Benjamin, dernière nuit, opéra composé par Michel Tabachnik sur un livret de Régis Debray.
Das Stück ist unzweifelhaft ein Gewinn für die Opernlandschaft. (Operwelt, Gerhard Persch)
Tabachnik fait converger toutes les strates sonores de l’opéra en un grand mélange jubilatoire […] 0n se laisse emporter par le flux dramaturgique. (Resmusica.com, Michèle Tosi)
La musique selon Michel Tabachnik
La musique d'aujourd'hui prolonge celle d'hier ; du coup mes programmes mélangent Brahms et Xenakis, Tchaikovsky et Boulez. Les compositeurs ne parlent pas tous la même langue, mais ils expriment les mêmes émotions des hommes. Au-delà de ce Babel, ce sont ces sentiments véhiculés par les musiques de tous les temps que je cherche à révéler.
Michel Tabachnik
De la musique avant toute chose
Michel Tabachnik livre beaucoup plus qu'une étude musicologique : un témoignage intime et humain sur la quête spirituelle que représente l'art. On y croise des figures de maîtres, Ansermet, Boulez, Karajan, qui orientent cette quête et font toucher du doigt combien, pour les grands musiciens, pragmatisme et métaphysique sont inséparables.
Le Figaro, Christian Merlin, 25.12.2008
De la musique avant toute chose, Buchet-Chastel, 508 pages, 2008
Le livre a été publié en allemand : Allem voran die Musik, Rombach, trad : Michael Eriskat, 2012
Le livre de Michel Tabachnik De la musique avant toute chose a reçu le prix « Coup de cœur » 2009 de L’Académie Charles Cros dans la catégorie Livres à destination de tout public.
1988, Marc joue au Casino, et comme chaque soir, il fait sauter la banque. Serrant au creux de ses mains mutilées une pochette noircie de clavicules alchimiques, il semble se jouer du hasard... Mais Marc ne s'est pas toujours appelé Marc. Son histoire est celle de Soren, jeune professeur de philosophie danois, matérialiste et terre-à-terre, désireux de marcher dans les pas d'un père disparu trop tôt. Jusqu'à ce qu'il découvre le mythique livre d'Ezekiel, œuvre légendaire, aux pouvoirs insoupçonnables, qui le marque du sceau de la disgrâce, de l'opprobre et de l'exil forcé Pour traverser cette brèche qui l'arrache à son existence, Soren devra devenir un homme nouveau, un homme sans attache. Un homme sauvage.