Rhapsodie alchimique

A propos de Ma rhapsodie, le dernier livre de Michel Tabachnik

Ce sont surtout les reflexions philosophiques, spirituelles et scientifiques, qui permettent d'appréhender les convictions qui animent l’interprète et le créateur  à travers des développements sur Jung, Nietzsche, la Kabbale. Autant de references philosophiques qui témoignent d'une grande curiosité et d'une vaste culture. (Diapason, septembre 2016)

Benjamin, dernière nuit, extraits critiques

20160516 7654 tabachnik benjamin derniere nuit

Operwelt, Gerhard Persché
Das Stück ist unzweifelhaft ein Gewinn für die Opernlandschaft.

Resmusica.com, Michèle Tosi
Tabachnik fait converger toutes les strates sonores de l’opéra en un grand mélange jubilatoire.

0n se laisse emporter par le flux dramaturgique.

Orpheus, Robert Quitta
"Benjamin, dernière nuit", ist wahrlich ein Werk für die Opernbühnen der Welt.

 

Diapason, Emmanuel Dupuy
Époustouflants tableaux polyphoniques.

Une heure et demie à peine dont la puissance suggestive ne peut laisser indifférent.

Der Standard, Jörn Florian Fuchs
Die Musik hängt eng am Text, sie ist meist überdeutlich, vorwärtsdrängend.

Es gibt scharfe Akzente, enge Klanggeflechte.

Frankfurter Rundschau, Hans-Jürgen Linke
Tabachniks Musik produziert dazu eine Art filmischer Begleitmusik mit intensiver Wirksamkeit.

Forumopera.com, Martine D. Mergeay
La musique de Michel Tabachnik est dense, plus flatteuse pour l’orchestre, toujours luxuriant et expressif.

La scène finale est d’une incroyable émotion.

Frankfurter Rundschau, Hans-Jürgen Linke
Es ist eher ein vielschichtiges Gesamtkunstwerk geworden: Michel Tabachnik hat Debrays Libretto, stilistisch polymorph und sehr präzise vertont, so dass, wie er selbst sagt, "die Musik am Text klebt".

Tabachniks Musik produziert dazu eine Art filmischer Begleitmusik mit intensiver Wirksamkeit.

Bachtrack.com, Camille Grimaud
Une musique enlevée, kaléidoscopique et accordant une grande place aux superpositions.

Le chœur d'hommes, sublime, nous emporte dans un tourbillon mystique

Tabachnik traite les voix comme il le fait d'un instrument. Les ambitus sont exploités au maximum et les lignes vocales font partie intégrante de l'instrumentation.

Un opéra d'un genre nouveau.

Concertclassique.com, Jean-Charles Hoffelé
Tabachnik compose un opéra torrentiel : continuum d’orchestre implacable, écriture vocale ardue, univers sonore implosé.

Die Presse, Robert Quitta
Michel Tabachniks Komposition wurde vorgeworfen, dass sie inhomogen sei, illustrativ, dass sie an Filmmusik erinnere.

Heteroclite.org, Yannick Mur
Eclairs et scansions des cuivres et des percussions reviennent souvent décrire cette vie de conflits et de déchirures, jusqu’à la surenchère paroxystique de la scène de Berlin avec Brecht, très réussie.

La lettre du musicien, Philippe Carbonnel
La musique de Michel Tabachnik est bigarrée, tour à tour populaire ou contemporaine suivant le contexte.

Les Trois coups, Michel Dieuaide
Partition savante et complexe, énergique et passionnée.

Il giornale della musica, Mauro Mariani
La sua musica è atonale ma ingloba anche la tonalità e cita compositori del passato, canzoni da cabaret, antichi canti religiosi ebraici, marce militari.

Tabachnik à la tête du SWR Stuttgart

(Bernd Aloïs Zimmermann)

L'énergie de Michel Tabachnik galvanise les musiciens de l'Orchestre Symphonique de la SWR, avec lesquels il sculpte un son d'une richesse et d'une netteté imposantes. (Diapason, Pierre Rigaudière, juillet 2015)

Un immense merci à Michel Tabachnik

(Dernier concert de Michel Tabachnik en tant que chef titulaire du Brussels Philharmonic)

Ses sept années passées à la tête de l’ex – VRO devenu Brussels Philharmonic (une révolution en soi) menèrent l’orchestre à un niveau de qualité et de succès inimaginable au départ : retour glorieux à Flagey (merci Bert Anciaux), nouvelles subventions, nouvel élan, résidence à la Cité de la Musique à Paris, tournées à Londres, Salzbourg, Berlin, Amsterdam, et surtout redécouverte du plaisir de jouer, de se dépasser, de communiquer et, ceci expliquant cela, de retrouver le contact avec le public.. (La Libre Belgique, Martine D. Mergeay, 20 juin 2015)

Michel Tabachnik et Bernd Aloïs Zimmermann à la Philharmonie de Paris

(Bernd Aloïs Zimmermann)

Dirigée par Michel Tabachnik, l'oeuvre-monde de Bernd Aloïs Zimmermann, le Requiem pour un jeune poète, provoque un véritable choc tellurique. (Télérama, Gilles Macassar, 10 juin 2015)

Michel Tabachnik, un chef d'orchestre inspiré et dansant

(Debussy, Liszt)

Une fois encore, Michel Tabachnik et son orchestre font surgir dans une parfaite cohésion un lever de soleil aux sonorités riches et variées qui se présente comme au loin, inaugural, ciselé finement et passionément engagé. (drehpunktkultur.at, Horst Reischenböck, 2 mars 2015)

Création mondiale du Livre de Job de Michel Tabachnik

(Beethoven, Tabachnik, Schumann, Schönberg)

A propos du Livre de Job. Sorte de cantate d’une durée ne dépassant pas une demi-heure, l’œuvre requiert des chanteurs sonorisés en plus de l’orchestre : l’excellent baryton Marc Mauillon tient le rôle-titre, accompagné par Elise Chauvin (soprano), Patrick Kabongo (ténor), Tomislav Lavoie (basse) et le chœur Les Cris de Paris. Le compositeur parle de sa création en ces termes : « Le Livre de Job est un texte marquant, symbole du combat intérieur (…) contre le destin, l’irrationnel, l’incompris et le mal ». Il explique que « la musique est à l’image des versets : lancinante, grave ». En effet, la musique de Michel Tabachnik procure un sentiment d’angoisse très réussi, qui croît et décroît selon les passages du texte. La partition impose la crainte du sacré grâce à plusieurs effets intelligemment articulés et formant une narration tout à fait cohérente, peut-être même captivante : l’utilisation « d’antiques modes et d’anciens mélismes » (retour d’un même thème lancinant et entêtant), le martèlement de « coups sombres de grosse caisse » (pulsation marquant une fatalité terrifiante), les vibrations stridentes provoquées par l’entremêlement des voix féminines dispersées dans les aigus (ce qui déclenche une écoute obsessionnelle, apparentant ces voix à celles de sirènes maléfiques)… À plusieurs moments, on entrevoit l’influence de Stravinsky, Britten, George Benjamin aussi. Cela ne fait aucun doute, Le Livre de Job est le fruit d’un travail approfondi, digne d’intérêt, quelle que soit l’appréciation personnelle qu’on puisse émettre sur le style de composition ou le choix du sujet. (Bachtrack, Julie Jozwiak, 09 octobre 2014)

Tabachnik, magicien du son à Hanovre

(Beethoven, Schumann, Brahms)

Tabachnik s'est avéré être un magicien du son capable d'équilibrer tant en profondeur qu'en largeur toutes les nuances des effets orchestraux. (Hannoversche Allgemeine, 7 octobre 2014, Jutta Rinas)

 

 

À propos de Also sprach Zarathustra : entre tumulte extatique et béatitude de la valse, les Bruxellois terminent en une magnifique apothéose sonore. (Garmisch-Partenkirchner Tagblatt, 17 juin 2014)

Un travail du son aux multiples facettes

(Beethoven, Schumann, Brahms)

A propos de l'Ouverture Leonore de Beethoven : Ce début montrent clairement les qualités majeures de l'orchestre : un travail du son au multiple facette définis avec clarté dans la douceur et sans faste excessif dans les éclats, le tout finement ciselé par le chef d'orchestre Michel TabachniK. (Neue Presse, 7 octobre 2014)

 

À propos de Also sprach Zarathustra : entre tumulte extatique et béatitude de la valse, les Bruxellois terminent en une magnifique apothéose sonore. (Garmisch-Partenkirchner Tagblatt, 17 juin 2014)

Sous la direction de Michel Tabachnik, le Brussels Philharmonic rencontre un public en pleine jubilation

(Debussy, Strauss)

À propos de Tod und Verklärung : Michel Tabachnik donne de cette œuvre impressionniste et dont l'origine de la forme, la  sonate libre, se trouve du côté  de chez Liszt et Wagner une interprétation qui fait justice à la clarté de sa construction et de son propos. Tout en en explorant les profondeurs, Tabachnik sait toujours donner assez d'air et de temps afin que l'âme puisse reprendre son souffle. Une subtile indication de la main gauche suffit à approfondir les cuivres ; d'une manière générale l'orchestre, parfaitement synchrone, répond à la moindre indication de son chef. On perçoit la grande confiance qui règne entre l'un et l'autre.

À propos de Also sprach Zarathustra : entre tumulte extatique et béatitude de la valse, les Bruxellois terminent en une magnifique apothéose sonore. (Garmisch-Partenkirchner Tagblatt, 17 juin 2014)

Un invité fulgurant

(Debussy, Strauss)

À propos d'Also sprach Zarathustra : Beauté sonore et  richesse des couleurs, mais aussi la douceur des mélodies et les nombreux solos propulsent l'oeuvre jusqu'à sa pleine jouissance. (Neue Voralberger Tageszeitung, 17 juin 2014)

Michel Tabachnik à Dorbirn : un final triomphant

(Debussy, Strauss)            

Les 90 musiciens (du Brussels Philharmonic) sont dans d'excellentes mains, celles de leur chef titulaire depuis 2008, Michel Tabachnik, un souverain "vétéran" qui dirige souvent par coeur, mais sans oublier vifs accents et idées créatives. De la suite Iberia de Debussy il fait ainsi surgir les images de la Méditerranée d'été dans toutes leurs couleurs orchestrales impressionnistes.

À propos de Ainsi parlait Zarathoustra : Ici les effets sanctifient les moyens : la peinture du son, soulignées par les subtils accents du Konzertmeister, crée la véritable fascination de la soirée et peut-être bien de toute la saison. (17 juin 2014, Vorarlberger Nachrichten)

Tabachnik et Strauss à Fribourg

(Strauss)

A propos de Ainsi parlait Zarathoustra de Richard Strauss : Les passages crépusculaires, les mesures dubitatives et les tutti massifs s'alternent, portés par un souffle épique. En point d'orgue, le maestro, ému de retrouver "son" public romand, répond aux rappels en concluant la soirée sur la nostalgie enivrantes de la "Danse hongroise N°17" de Brahms. (La Liberté, 16 juin 2014)

Tabachnik et Le nouveau monde

(Stravinsky, Gershwin, Dvorak)

La symphonie du Nouveau Monde de Dvorak. Gestes larges et généreux. Ampleur. C’est à nouveau l’appel nostalgique de la nature ou la nostalgie de la terre natale qui alterne avec des accords de choc pour le Nouveau Monde. Michel Tabachnik vit sa partition intensèment, enchaînant révérences, caresses souples de la pointe de la baguette, doigt paternel sentencieux,
balancements dansés, chuchotements complices... Voilà l’immense versatilité des atmosphères
créées par le chef d’orchestre, depuis la férocité jusqu’au clin d’œil bienveillant au piccolo. On ne peut pas détacher son regard du sculpteur musical à l’œuvre. Il vagabonde entre les crescendos paroxystiques et les pianissimos de velours avec une maîtrise et une définition absolues. Michel Tabachnik projette la partition en mille éclats comme s’il ne faisait que partager avec les musiciens les dons et l’inspiration d’un homme-orchestre. Dans un passage particulièrement fort en impact dramatique, le visage du maître de musique est abîmé d’émotion et on s’imagine percevoir des voix graves de chœurs d’hommes sourdre parmi les musiciens. (Arts et Lettres, 6 juin 2014)

Tabachnik à Montpellier

(Debussy, Malher)

Le chef obtient de très beaux moments et sait donner de la puissance sans tomber dans le bruit. La qualité des divers pupitres est bien sollicitée et ceux-ci peuvent être félicités. L'orchestre aime les bons chefs et sais donner à ceux qu'il apprécie et à la fin du concert sait l'en remercier. (La Marseillaise/L'Hérault du jour, 26 mai 2014)

Tabachnik-Leipzig MDR Sinfonieorchester

(Herrmann/Bernstein/Prokofiev)

Tabachnik ne s'attarde pas sur les deux mouvements de "Psycho", Prelude et Murder et c'est sans cérémonie qu'ils égrènent sous sa baguette. Cette première impression de désinvolture est cependant totalement trompeuse:  dans les oeuvres suivantes, Bernstein et Prokofiev, dirigée avec une passion sans réserve, Tabachnik se révèle posséder une battue subtile et précise, une gestique ample à même de tour à tour caresser les délicatesses de cette musique et d'en faire surgir toutes les énergies, l'exprimant ainsi dans toutes ses couleurs. Sa direction influence de manière audible les musiciens : au dévouement de Tabachnik, le MDR Sinfonieorchester répond avec précision et minutie jusque dans les moindres nuances. (Leipziger Volkszeitung, 14 avril 2014)

Tabachnik-Brussels Philharmonic - Tournée londonienne

(Elgar, Ravel, Debussy, Dukas, Stravinsky, Mussorgsky, Rimsky-Korsakov, Tchaikovsky)

"Le Brussels Philharmonic et Michel Tabachnik, leur directeur musical compositeur-chef d'orchestre, sont parmi les secrets les mieux gardés de la musique classique."
"Un son  aussi clair que chaleureux, un enthousiasme indéfectible et un conception exigeante de la modernité."
(The Guardian, 23 février 2014)

"Une soirée de musique française aussi dansante que brillante."
"Subtilement coloré et musicalement relevant."
"Tabachnik, un raffinement courtois et un esprit perspicace."
(The Telegraph, 22 février 2014)

"Un ensemble particulièrement compétent."
"Joué avec splendeur et d'une manière excitante."
"En tant que chef d'orchestre rompu aux compositions d'avant-garde et innovantes, Michel Tabachnik épouse avec naturel les changements kaléidoscopiques que cette oeuvre impose aux mesures, au rythme et au timbre. Qui plus est, il a dirigé les 16 minutes que durent l'oeuvre par coeur, sans partition."
"Magique de tendresse."
"Un vrai plaisir de la première à la dernière note."
(Classicalsource.com, 21 février 2014)

La Mer de Debussy, Tabachnik fascinant

(La Mer, Debussy)

20140131-classica-tabachnik-La surprise vient du côté de Michel Tabachnik, qui fait littéralement redécouvrir la partition à nos auditeurs, tant elle rassemble des qualités indispensables pour obtenir ce choc de la collusion des sens, entre théâtre et mystère, fusion sonore et rythme. Ici "le tumulte n'est jamais démonstratif, mais suggéré organiquement par la totalité de l'orchestre" (FM ).
"Extraordinaire de densité sonore" pour SF, cette version "miraculeuse" transporte de joie ses auditeurs. Même exaltation chez BD et PV, qui prononcent plusieurs fois le mot "magie" pour cette vision si éloquente — "contrastée, vivante, animée et en même temps très analytique" (BD). PV jubile et remarque que le chef, "jamais raide, sait tenir ses pupitres mais aussi lâcher la bride quand c'est nécessaire". Une interprétation stupéfiante par sa clarté polyphonique comme par son alliage fascinant de violence et de souplesse. Le silence et les regards échangés qui suivent les dernières notes du «Dialogue » en disent plus long encore sur le paroxysme de cette interprétation radieuse.

 (Classica, Philippe Venturini, Frank Mallet, Bertrand Dermoncourt, Stéphane Friédérich, février 2014)


Michel Tabachnik au NDR de Hamburg

(Brahms, Schumann, Debussy Ravel)

En deuxième partie, c’est un orchestre et un chef comme métamorphosés qui remontaient sur scène. Dans les rarement interprétés Jeux de Debussy, Tabachnik, calme et souverain, faisait jaillir de l’orchestre symphonique de la NDR de Hambourg toute la modernité poétique de la valse. […] Grâce aux arabesques orchestrales, à la riche palpitation d’un bouquet d’aromes de sons et aux éclats lumineux à même de révéler la complexité rythmique de la partition, la transfiguration sonore de l’orchestre était admirable.

Pour terminer en beauté, La Valse de Ravel souligna parfaitement la dimension morbide et explosive du genre ; sous la direction d’un Tabachnik soudain dansant, cette valse, exécutée avec une précision sans compromis et comme exposée aux rayons-x, devenait luminescente et ironique avant que toute la machinerie propre à celle-ci n’éclate dans une apothéose sonore.

Au final, un triple triomphe : celui du publique fait aux artistes, celui de Tabachnik à l'orchestre et enfin, celui des musiciens au chef ! (Kieler Nachrichten, 9 décembre 2013)

A propos du CD Le sacre du printemps

(Le sacre du printemps de Stravinsky)

De l'écoute de Tabachnik à la tête de son orchestre, aussi engagé que le chef l'est lui-même, personne n'en ressortira sans émotion. (Peter Quantrill, Gramophone Award 2013)

Festspiele Mecklenburg-Vorpommern

(Debussy, Britten, Ravel)

Le crédo de Tabachnik est le suivant : le Brussels Philharmonic n'est pas un musée mais le podium pour une musique vivante. Et de vie, le concert en déborda. En premier lieu dans la catégorie des émotions aussi fragiles que subtiles, l’exécution musicale d’une extrême qualité épousa si bien les moindres nuances essentielles dans l’évocation d’une forêt idyllique qu’elle en rendait palpable toute la richesse de ses mouvements naturels et de ses réfractions lumineuses. (Debussy, L’après-midi d’un faune) (Ostsee Zeitung, 9 juillet 2013)

Allem voran die Musik

Tabachnik offre non seulement au lecteur un regard sur les coulisses de la création de la musique classique musicale, il lui ouvre également ses propres rélfexions sur le cosmos. Ce point de vue intérieur révèle un questionnement sur comment un artiste peut aujourd'hui encore se positionner avec sens entre sa propre liberté, le goût du public, la dimension artisanale de l'art et la revendication à une dimension métaphysique de la musique. Sans fard et avec honnêteté, le lecteur peut suivre Tabachnik dans sa lutte pour trouver de nouvelles musiques tant d'un point de vue esthétique et artistique que personnel. (Désirée Mayer, Das Orchester, Juillet 2013)

CD Le sacre du printemps (Classica)

(Stravinsky)

Nouveau coup d'éclat du Brussels Philharmonic et de Michel Tabachnik : ce programme Stravinsky renouvelle la réussite de leur Debussy. Sur un tempo très vif, Le sacre du printemps rejoint le peloton de tête des versions "modernistes" de l'oeuvre marquées par la richesse des timbres, le tranchant des attaques, une tension harmonique et rythmique constamment entretenue. (B. Dermoncourt, Classica, juin 2013)

CD Le sacre du printemps (Diapason)

(Stravinsky)

La vision avant tout verticale de Tabachnik est à l'évidence nourrie par sa pratique du répertoire contemporain (et sans doute aussi sa proximité avec Markevitch et Boulez). Dès l'Introduction de l'Adoration de la terre, il confère à chaque ligne relief et clarté, au fil d'une respiration serrée mais sans raideur. […] Le chef maintient la pulsation fondamentale avec une rigueur métrique et rythmique impeccable sans jamais laisser la tension retomber. […] Cette vision moderniste, plus que sensuelle, est couronnée par une Danse sacrale qui mêle contrastes éruptifs et fulgurances dynamiques. […] Une belle réussite. (Rémy Louis, Diapason, juin 2013)

La Sinfonia de Berio et la Symphonie n°1 de Mahler mises en regard

(Berio, Malher)

Dans la Sinfonia, avec l’aide du groupe Synergy Vocals, Michel Tabachnik se refuse à toute orgie sonore. Le discours est extrêmement structuré, clair et lisible. Les voix, loin d’être surexposées, sont telles un instrument supplémentaire de l’orchestre, dans l’esprit originel que le compositeur désirait (« sinfonia » : jouer ensemble). […] Michel Tabachnik traite l’oeuvre non plus comme un joyeux happening des années 60 mais comme un « monument » du répertoire, un grand classique de la littérature pour orchestre. Effectivement, plus de 40 ans après sa création, il était temps de porter un tel point de vue sur la Sinfonia. (Maxime Kaprielian, ResMusica, 19 mai 2013)

Berio et Mahler à la Cité de la musique

(Berio, Malher)

A propos de la 1ère symphonie de Malher : "Michel Tabachnik est de toute évidence à l’aise dans cette musique complexe à mettre en place tant les structures sont alambiquées, faisant à la fois ressortir les lignes de force, l’architecture, l’unité à travers la multiplicité, les plans apparaissant dans leur évidence, tout en soulignant la diversité de l’inspiration, à la fois populaire, foraine, militaire, noble et grave, les brutalités, les saillies, la nostalgie. Unité et altérité dans la conduite de l’œuvre, la rythmique, le phrasé, les respirations étant bien en place, le chef français a en outre évité le pathos et les effets trop appuyés. Son orchestre a répondu avec empressement, suivant son chef sans broncher jusqu’aux limites de la virtuosité." (Bruno Serrou, Classique d'aujourd'hui, 17 mai 2013)

La musique est une expérience physique

(Schönberg, Stravinski)

Avec fougue, le chef d'orchestre Michel Tabachnik révèle l'émotion et le souffle qui se cachent dans les partitions. Comme une évidence.

C’était il y a un mois, une déflagration. Propulsé par Le Brussels Philharmonic, le final de L'oiseau de feu tonnait dans la grande salle de la Cité de la musique. Puis l'ovation du public. A la baguette : Michel Tabachnik, porté par un engagement physique total. A 70 ans, après cinq saisons à la tête de l'orchestre de la communauté flamande de Belgique, le chef et compositeur suisse a conservé un rapport à la fois cosmique et charnel à la musique qu'il dirige. Une énergie exprimée ici dans ce Stravinsky incandescent, dans ses déchaînements rythmiques, le souffle avant l'impact, le pépiement aérien des vents… (Sébastine Porte, Télérama, 15 mai 2013)

La volière magique

(Schönberg, Stravinski)

C’est un concert qui aurait plu au compositeur ornithologue Olivier Messiaen qu’a dirigé à la tête de son Brussels Philharmonic Michel Tabachnik en conclusion du cycle Schoenberg/Stravinski à la Cité de la musique. La Nuit transfigurée du premier mise à part, encore qu’elle fut parcourue d’effluves subtiles et de chants mystérieux, cette soirée ressemblait, en effet, à une volière magique ! Qu’on en juge : à la rare Suite tirée du Chant du rossignol de Stravinsky succédèrent le célèbre Chant du ramier, sommet des Gurrelieder de Schoenberg, et L’Oiseau de feu.

Les cordes bruxelloises surent creuser l’étrangeté de l’atmosphère nocturne et oppressante imaginée par le Schoenberg d’avant le dodécaphonisme, faisant de cette Nuit transfigurée moins un adieu à la vieille tonalité que l’avènement de l’esthétique de la Sécession viennoise. A la fois méticuleux et passionné, le chef suisse a le sens des styles et a deviné que les vraies révolutions précèdent parfois l’invention des moyens techniques qui en deviendront plus tard le symbole. De même dans l’envol de l’Oiseau, il saura trouver les prémices rythmiques et harmoniques du futur Sacre du printemps au milieu des influences de Debussy et de Rimski-Korsakov.

La magnifique voix de mezzo de la Néerlandaise Wilke te Brummelstroete a admirablement traduit la tonalité wagnérienne du chant désespéré du ramier accompagné à souhait par une poignée de solistes de la formation bruxelloise. On demeure admiratif devant la maîtrise de Michel Tabachnik et l’on regrette de ne pas plus souvent l’entendre diriger les pièces de son ami Iannis Xenakis dont il est à ce jour le seul à détenir les secrets d’interprétation. Ne serait-ce que pour passer le flambeau à la génération montante… (Jacques Doucelin, Concertclassic.com, 15 avril 2013)

Un oiseau de feu enchanteur

(Schönberg, Chopin, Stravinski)

Michel Tabachnik connaît son "Oiseau de Feu" comme s’il l’avait écrit, il dirigeait évidemment de mémoire, tenant chaque son, chaque entrée, chaque musicien au bout de son regard et de ses mains. Et ce fut soudain l’enchantement, l’esprit de fantaisie et de poésie, la tension et le mystère. Découvrir une œuvre comme on la rêve, ça a aussi son charme. (Martine D. Mergeay, La Libre Belgique, 8 avril 2013)

Sombre Genèse de Tabachnik

(August De Boeck - Tabachnik - Milhaut - Bartok)

Ambiance des grands soirs, vendredi à Flagey, avec, en première partie, la projection de documents d'archives sur la Maison de la Radio (édifiant, désopilant, émouvant), la "Rhapsodie dahoméenne" d'August De Boeck (on a parlé du Rimski-Korsakov belge, c'est aller un peu fort) et surtout, très attendu, le Concerto n°2 pour violon et orchestre, "Genèse" de et par Michel Tabachnik, à la tête de "son" Brussels Philharmonic. Avec, en soliste, Otto Derolez, Konzertmeister de l'orchestre et figure du violon belge.Concerto ou "symphonie avec violon et voix obligées" ? L’écriture de Michel Tabachnik est large, touffue et puissante, l’effectif orchestral, imposant - avec cuivres et percussions (dont le piano) en nombre - et la maîtrise, impressionnante." (Martine D. Mergeay, La Libre Belgique, 20 mars 2013)

Stravinski à l’honneur, avec un “Sacre” débridé

(Stravinsky - Bartok)

Quant à ce fameux “Sacre” – récem­ment gravé par l’orchestre pour son pro­ pre label – il connut une version électri­ sante quoiqu’inédite, à plus d’un égard. En effet, plutôt que de surligner le carac­tère inexorable et scandé de ce rituel an­cestral (imaginaire), Tabachnik opta pour une sorte de d’effervescence orga­nisée, traduite à travers des tempos mo­dérés – mais dynamiques – une grande liberté des pupitres et un travail prodi­gieux des timbres; ce qui fit glisser le drame, plutôt cruel, du côté du festin so­nore, surabondant et savoureux. (Martine D. Mergeay, La Libre Belgique, 13 mars 2013)

Londres - Mars 2013

(Beethoven, Bartok, Debussy, Ravel)

L’interprétation de « La mer » était à l’opposé de celle qui traite l’œuvre tel un modèle. D’une manière unique, les trois mouvements semblaient exister dans un seul continuum et les incessants changements d’humeurs de l’océan expérimentés comme d’un seul point de vue. D’une fluidité aussi limpide qu’authentique, l’exécution permettait de ressentir, tout en en soulignant les nuances, la majesté brute et imprévisible des puissances de la nature. Avec un minimum d’effets et une présente toute en subtilité, Tabachnik a su susciter un engagement total des musiciens – combien de fois voit-on les violons exploiter ainsi chaque centimètre de leur archet- et cette attention portée à la qualité du son fut riche de récompenses, notamment avec Wouter van der Eynde et sa flûte aux accents très français à la fin des « Jeux de vagues » et la subtilité du quatuor de cors juste avant des violons magnifiquement soutenus dans le« Dialogue du vent et de la mer ». Et pour une fois, il avait dans le martellement de la grosse caisse quelque chose de vraiment viscéral. (Douglas Cooksey, The Classical Source, 8 mars 2013)

Tournée allemande, 20 novembre-2 décembre 2012

(Mozart - La flûte enchantée, Beethoven - Concerto pour piano n° 5, Bernstein - West Side Story, Ravel - Boléro)

Recklinghäuser zeitung (Essen)

À propos du Boléro de Ravel : « Grâce à sa maîtrise parfaite du crescendo, l’orchestre nous captive pendant toute la durée du boléro. »

West Deutsche Zeitung (Düsseldorf)

« L’orchestre philharmonique bruxellois sous la direction du chef d'orchestre Michel Tabachnik a accompagné le pianiste avec puissance et assurance. Il en naît un dialogue visuel plus intense. »
« Les cordes sont tendres, presque onctueuses, souples. Elles flattent particulièrement l’oreille lorsqu’elles exécutent avec autant d’émotion la danse symphonique de West Side Story de Leonard Bernstein. [...] L’orchestre peut également faire montre d’une interprétation saisissante de vigueur. Tabachnik se révèle comme un maître de cérémonie comme il en existe peu. »

Rheinische Post (Düsseldorf)

« À l’euphorie du jazz succèdent 20 turbulentes minutes du singspiel Roméo et Juliette de Bernstein, un pur plaisir. Depuis quatre ans, l’orchestre semble vivre une véritable histoire d’amour sous la direction de Tabachnik. Un échange grandiose de tonalités et de rythmes. »

Mannheimer Morgen (Mannheim)

« Des impulsions lyriques envoûtantes accompagnent ce voyage vers les lisières d’effets pleinement calculés. Virtuose, l’interprétation de l’orchestre emprunte à toutes les techniques de la musique savante et populaire pour créer une énergie incroyable, un cosmos organisé »

Rheinische Post (Mannheim), 24 novembre

« Le Brussels Philharmonic, sous la direction de Michel Tabachnik et accompagné par le soliste Herbert Schuch, s’est révélé magistral dans le Concerto pour piano n°5 de Beethoven lors du concert Pro Arte de Mannheim. Le Rosengarten a été le théâtre d’une formidable ovation. »

« Le Brussels Philharmonic nous a offert un jeu des plus audacieux. Son chef d’orchestre, Michel Tabachnik, un tempérament de feu, l’encourage d’ailleurs sans relâche à produire une musique passionnée et impétueuse. [...] Mention particulière au jeu précis des instruments à vents, avec un corniste solo brillant. »

Donaukurier (Ingolstadt)

« Un petit miracle. La façon dont Tabachnik introduit le premier accord en fa mineur fait immédiatement tendre l’oreille : une sonorité chaude et de plus en plus lumineuse semble émaner d’une profonde obscurité intérieure. Elle rappelle quelque peu la sonorité orchestrale de la Renaissance allemande, le légendaire chef d’orchestre du philharmonique de Berlin pendant la Seconde Guerre mondiale, Wilhelm Furtwängler. »

Stuttgarter Zeitung (Stuttgart)

« Une interprétation pleine de swing : avec les danses symphoniques du West Side Story de Bernstein, Tabachnik a emmené le Brussels Philharmonic dans ses derniers retranchements. Cette énergie était encore quelque peu présente dans le Boléro de Ravel, de sorte que la phase dynamique de la composition a été atteinte un rien trop tôt. Ce Boléro s’est malgré tout révélé captivant, de la première à la dernière mesure. »

Stuttgarter Nachrichten (Stuttgart)

« Concentré, mais détendu, Tabachnik dépoussière allègrement les partitions, élimine toute routine et pare les œuvres de couleurs orchestrales éclatantes. »

Main Spitze (Wiesbaden)

« Le Brussels Philharmonic a joué l’ouverture de « La flûte enchantée » de Mozart avec authenticité, mais sans se soucier des pratiques historiques en matière d’exécution. Dans les danses symphoniques de « West Side Story » de Leonard Bernstein, les atouts de l’orchestre ont été parfaitement mis en valeur : l’énergie, le rythme précis et incroyablement décontracté, mais aussi la modernité éblouissante de la grande ville… tous ces éléments de la comédie musicale de Bernstein sont transmis avec une puissance évocatrice fascinante. Il est tout aussi réjouissant de voir ensuite Tabachnik refuser le « concours » orchestral de qui peut jouer, dans le « Boléro » de Ravel, l’introduction la plus inaudible et le final le plus éclatant ! Les proportions dynamiques ont assurément été conservées, mais l’accent était avant tout placé - avant l’effet de détail – sur l’attrait, le développement, mais aussi les excellents solos des instruments à vent de ce crescendo d’un quart d’heure, que suivait comme bis unique la cinquième danse hongroise de Johannes Brahms. »

Wagner-Xenakis, Cité de la Musique, 17.11.2012

(Tristan et Isolde, À Colone, Nomos Gamma, Parsifal)

c’est après l’entracte que ce concert hors normes atteint son apogée. Pris dans la masse sonore aux individualités multiples qu’a voulue Xenakis, quatre-vingt-dix-huit musiciens disséminés dont huit percussions en couronne – cet instrument dont Xenakis sait comme nul autre exalter les beautés sauvages –, nous nous fondons littéralement à la polyphonie de Nomos Gamma. S’oublie la théorie des ensembles, ensembles de modes de jeu, de timbres, de structures aux paramètres organisés par un compositeur féru de mathématiques, s’oublie toute analyse tant la richesse instrumentale, la puissance vitale et la sensualité de cette musique envahissent l’espace et ceux qui l’habitent. Bois, cuivres, bois, cordes et percussions fusionnels par-dessus les têtes et tour à tour privilégiés, pizzicati, glissandi, trémolos, ensembles d’intensité parallèlement impressionnants exaltent une force cosmique irrésistiblement suffocante. Nous voici au cœur du volcan, submergés de sa lave. Grêle d’éclats, pointes de feu, déferlement de timbres, de rythmes, grondement de fin du monde, chaos orgiaque, tourbillon planétaire, engloutissement d’où émerge sur un ultime lab, celui du prélude de Parsifal. Mort et transfiguration. Miracle musical.
(Claude Helleu, Altamusica.com, 19.11.2012)

Critique du Cd Debussy - Le Temps

(La Mer, Nocturnes, Prélude à l’après-midi d’un Faune)

Tel le phénix, des cendres des formations de la radio belge, sous le double nom de Brussels Philharmonic – The orchestra of flanders, est ressuscité un ensemble à la qualité duquel michel tabachnik, son directeur musical, aura contribué de manière essentielle. Le disque Debussy est accompli, en termes d’engagement, d’équilibre des plans sonores, de raffinement des timbres et de subtile respiration commune. On apprécie ici la souplesse des transitions, la finesse de l’estompe, la force des progressions (le cortège de Fêtes , la conclusion de La Mer ). L’échine sensuelle du faune, la lente procession des nuages, la gifle des embruns, tous ces climats sont merveilleusement sentis. Une ombre de réserve quant aux voix des sirènes et au forte des violons. (Pierre Michot, Le Temps, 22 oct. 2011)

Cité de la Musique - oct. 2011

(Reich, Beethoven)

Desert Music de Steve Reich et la Ve Symphonie de Beethoven le même soir ? Voilà un programme typique du Suisse Michel Tabachnik, l'un des chefs d'orechestre les plus éclectiques de notre époque, d'une curiosité intellectuelle toujours en éveil. Peu d'autres aiment à ce point interroger l'histoire de la musique et créer des ponts entre des époques que tout semble opposer : "La musique d'aujourd'hui prolonge celle d'hier", dit-il. […] On a découvert alors un chef dont l'intelligence et la sensabilité aiguës transparaissent avant toute chose dans son livre De la musique (Buchet-Chastel). Il a construit avec le Brussels Philharmonic un partenariat fructueux, dont vient témoigner un CD Debussy au style lumineux. (Christian Merlin, Le Figaroscope, oct. 2011)

Festival de Besançon - 2011

(Tabachnik, Ravel, Strauss)

Besançon. Magnifique programme, mercredi soir au Théâtre musical de Besançon, avec le Brussels Philharmonic, placé sous la direction de Michel Tabachnik. Ce dernier avait la double casquette de chef et de compositeur puisqu'il a ouvert le concert avec son œuvre « Prélude à la légende du Cycle de Haïsh' ». Une grandiose fresque sonore en trois parties qui débute avec le ronflement des cors sur un continuum de percussions. Puis il fait rugir les bois et traite les cordes en un vaste choral. Un départ à la chasse avec décochement de flèches. Un très beau travail sur les timbres et les rythmes. La partie centrale est plus apaisée avec les notes longues des cordes. Après le gong, une marche funèbre progressivement se transforme en une sorte d'élégie. Le piano est traité en cymbalum. Dans la rutilance de l'orchestration, on revient au climat initial. On livre bataille dans la stridulance de la petite harmonie et l'œuvre s'achève avec le chant de la clarinette. Suivait, au cœur du programme, Shéhérazade de Ravel avec Anna Caterina Antonacci. Sortilèges de l'écriture ravélienne et chatoiement de son orchestration. Sur ce tapis magique, flottait la voix de la soprano et sa très belle diction. « Je voudrais voir des assassins souriants. » Tristan Klingsor a offert à l'Orient ses paroles opiacées. Et ce sont celles de Zarathoustra qui ont servi de prétexte au somptueux poème symphonique de Richard Strauss que le Brussels Philharmonic, sous la baguette de Michel Tabachnik, a su faire étinceler, sans emphase ni boursouflure mais avec un lyrisme splendide. (L'Est Républicain, 22 sept. 2011)

Festival Meclenburg-Vorpommern, Concert de clôture - 2011

(Elgar, Beethoven, Ravel)

L’impact de la pièce d’Elgar est d’une beauté saisissante… et il n'y avait pas aucun souci à se faire pour la suite. En effet, face à un Berliner Konzerthausorchester en grande forme, Michel Tabachnik prenait en charge le Beethoven avec une rigueur de direction à la fois révolutionnaire et visionnaire à même d’en exprimer toutes les beautés. Quant au Ravel, il se caractérisa par un condensé d’énergie rythmique et une exubérante vitalité et, tel un véritable hommage à l’art orchestral du Maître, l'ensemble exprimait avec allégresse un tempérament ibérique allant de la passion déchaînée à la douceur. Un mot suffit et un seul : un enchantement. (Ekkehard Ochs et Michael Meyer, Ostseezeitung)

Le Berliner Konzerthausorchester sous la direction de Michel Tabachnik a su montrer une légèreté et une transparence constante dans l'exécution ainsi qu’une richesse sonore aussi colorée que dynamique. Quant au Boléro de Ravel, interprété avec une précision exceptionnelle, il conclut la saison en un magnifique acmé. Les spectateurs ne s’y sont pas trompés qui, en guise de remerciements, se levèrent pour une standing ovation. (Detlev Stapf, Schweriner Volszeitung, 13 sept. 2011)

Festival de Lucerne 2011

(Holliger, Schumann)

Le programme, quoique légèrement modifié, respectait le principe initial d’une confrontation entre les oeuvres de Holliger et Schumann. Michel Tabachnik ouvrait la soirée au KKL de Lucerne avec les "deux transcriptions de Liszt pour grand orchestre" de Holliger. La manière différente avec laquelle le compositeur traite les deux pièces pour piano était particulièrement séduisante : dans "Nuages Gris" il crée un monde sonore fragmenté, sectionné et très retenu. Au contraire, "Unstern" exulte. l’orchestre, somptueux cumule toutes les puissances orchestrales dans un sommet sonore avant de se réfracter vers un apaisement mélancolique. Connu pour composer des programmes qui incluent toujours le répertoire classique du 20° siècle, Michel Tabachnik a su parfaitement rendre la plastique de ces différences. Plus encore, la sensualité debussienne que Holliger orchestre dans "Ardeurs Noires", basées sur une pièce pour piano de Debussy, semblait habiter le chef. Dans la quatrième symphonie de Schumann... thèmes et motifs sont intimement liés et tissés, au point d’abolir la distinction entre les mouvements. L'interprétation du SWR Orchestre Stuttgart ne laissait rien à désirer et révélait avec précision le complexe tissu symphonique. Avec une direction qui engage corps et âme, Tabachnik explorait la matière sonore dans toute sa tension dramatique au point que le spectateur en oubliait presque de respirer. (Thomas Schacher, Neue Zürcher Zeitung, 25 août 2011)

Cd Debussy - Classica

(La mer, Prélude à l'après-midi d'un faune, Nocturnes - Brussels Philharmonic Recordinds, 2011)

Pour son retour au disque, à la tête du Brussells Philharmonic, — il en est le directeur artistique depuis 2008, et c'est le premier enregistrement du label initié par l'Orchestre—, Michel Tabachnik (…), fidèle à la pensée de Schopenhauer pour qui « la musique est le langage de l'âme », cultive un sens de l'équilibre, une précision et un souci des nuances qui subjugent par son intensité, tout en communiquant ce sentiment idéal d'intemporalité. (Frank Mallet, Classica, mai 2011)

Venezia – La Fenice

(Bartók, Bruckner)

Il punto di riferimento della Quarta Sinfonia, diritta al Malibran da Michel Tabachnik, è l'ultimo Schubert. Analoghi sono i decorsi circolari dei temi, l'elegia liederistica, la poetica dei ritorni. Tabachnik coglie perfettamente l'antitesi di epicità et liricità propria di questo sinfonismo; interiorizza, fino la limité del silenzio, il cantabile cameristico, e nel contempo enfatizza, in chiave di luminosa enforia, le iperboli celesti. (Il Gazzettino, mai 2011)

Cd Debussy -Télérama

(La mer, Prélude à l'après-midi d'un faune, Nocturnes)

En moins de trois saisons, Michel Tabachnik a requinqué un orchestre belge en déshérence - l'ancien orchestre de la Radio flamande, rebaptisé Brussels Philharmonic. Offres (une résidence à la Cité de la musique, à Paris) et moyens ont suivi, l'orchestre éditant ses enregistrements sous son propre label, à l'instar du London Symphony Orchestra outre-Manche, ou du Royal Concertgebouw à Amsterdam. Et leur première livraison est un coup de maître, avec un programme Debussy classique, mais exigeant : autour du Prélude à l'après-midi d'un faune, les Nocturnes et La Mer. Cette mer-là n'est pas une gentille mare nostrum aux placides bonaces, mais une onde menaçante, comme celle qui gronde autour du royaume d'Allemonde, dans le Pelléas et Mélisande de Maeterlinck. Mugissement sourd des timbales, plainte aigre du cor anglais, sifflement strident des flûtes indiquent un avis de gros temps. On trouvera une mer plus sereine dans le troisième volet des Nocturnes, Sirènes, où un choeur de seize filles-fleurs aquatiques ourle la vague instrumentale d'un feston vocal voluptueux. « Une agonie grise, doucement teintée de blanc », visualisait Debussy, admirateur des tableaux de Turner et de Whistler. Les tons purs des musiciens du Brussels Philharmonic l'auraient réjoui. (Gilles Macassar, Telerama n° 3197 - 23 avril 2011)

Kölner - Gürzenich Konzert

(Aaron Copland, Brahms)

Am Schluss mit Brahms' vierte Sinfonie philharmonische Kernrepertoire. « Karajan » hörte man danach im Foyer, und da war was dran : Das Werk erstrahlte in opulenter Fülle. Wucht, Kontur und Kante waren — hier jedenfalls — weniger gefragt. Erfreuen konnte man sich allemal an den lyrischen Schönheiten, für sie hatte der Gastdirigent ein gutes Händchen. (Kölner Stadtanzeiger, février 2011)

Amsterdam – Concertgebouw

(Schönberg, Ruzicka)

Michel Tabachnik showed what astonishing heights this orchestra can reach. Under the hands of Tabachnik, the strings played with marvelous unity and precision, in the tradition that made the Concertbegouw Orchestra famous. Intensity and beauty were perfectly balanced in the Schönberg performance. (Trouw & Haagse Courant-2003)

Berlin – Berliner Philharmoniker

(Stravinsky, Berio, Dvorak)

Unter des präzisen, nuancierten Leitung, Michel Tabachnik gelang dem Philharmonisches Orchester eine die ästhetische Radikalität hervorkehrende und bewunderswerte Interpretation. (Tagesspiegel-1984)

Toronto – Canadian Opera Company

(Lohengrin)

The musical side of the opera was splendid. Tabachnik did manage to get some better than usual playing from the COC Orchestra and maintained an excellent balance between pit and stage. The main ingredients were an ability to achieve dramatic tension in his favourite slow sections and an interest in orchestra tone colour and dynamics. (The Mail-1985)

Amsterdam – Concertgebow

(Boulez, Wagner, Beethoven)

Enfin, un chef qui nous démontre ce qu'est la force élémentaire de Beethoven, puissamment interprétée dans l'esprit de l'inimitable Klemperer. (Gondsche Courant-1988)

München – BayerischeRundfunkOrchester

(Schönberg, Xenakis)

Michel Tabachnik leitete souverän und das Orchester des BR spielte beispielhaft. (Münchner Merkur-1994)

Genève - Orchestre de la Suisse Romande

(Mahler, Bartók, Varèse)

Michel Tabachnik fait preuve d'une remarquable autorité, manifestée par un geste clair et persuasif. Une intelligence musicale sans cesse aux aguets. Il s'impose à l'égal de ses devanciers dont il partage l'intelligence et la sensibilité. (Tribune de Genève-1995)

Paris - Orchestre National

(Mahler, Xenakis, Debussy)

L'Orchestre National de France est galvanisé par Michel Tabachnik qui est bien le chef idéal. Avec lui, tout devient évident, fantastique, irréfutable. (Le Monde-1996)

Wien – ORF Symphoniker

(Schubert, Brahms)

Gebührend intensiv war die Wiedergabe mit unserem ORF-Symphoniker unter Michel Tabachnik. Der klangliche Reichtum des Partitur wurde demonstriert und tu der ihr innewohnenden emotionellen Dramatatik gesteigert. (Wiener Zeitung-1997)

Zürich - Tonhalle

(Bartók, Brahms)

Tabachnik, dessen Interpretation mehr zu weichen, abgerundeten Gestaltung zu neigen scheint, gestaltete die dritte von Brahms farbreich und flüssig und erreichte in den Mittelsäzte eine Interpretation voller Anmut. Es war eine überzeugende, beachtliche Wiedergabe une krönte einen Abend voller musikalischen Reichtums und Genusses. (Allgemeiner Anzeiger-1998)